L'Homme produit des quantités excessives de gaz nuisibles au climat. Il est essentiel de réduire ces émissions mais il est impossible de les éliminer complètement tout en continuant à produire des biens. La compensation des émissions de CO₂ est donc un élément fondamental lorsqu’il s’agit de la protection du climat : lorsque du CO₂ est émis à un endroit, il est économisé à un autre, voire éliminé. Par conséquent, une démarche de protection du climat requiert ces deux aspects : de véritables économies (ou réductions) des émissions carbone, et des compensations lorsque les émissions ne peuvent être évitées. 

La compensation des émissions de CO₂ relève du greenwashing lorsqu’elle ne s'accompagne pas d'efforts simultanés pour réduire ces mêmes émissions. 

Oui ! Le CO₂ se répand dans toute l'atmosphère terrestre. L'endroit où les économies de carbone sont réalisées n’est donc qu’un détail. Au-delà de la réduction des émissions carbone, la compensation est donc un élément fondamental lorsqu’il s’agit de la protection du climat.

Cependant, il est important que les projets climatiques répondent à des normes reconnues au niveau international et soient contrôlés par des organisations indépendantes. Dans notre cas, l’organisme myclimate contrôle les projets que nous soutenons. Les projets doivent répondre aux critères suivants :

• Financement : la mise en œuvre du projet n'est réellement possible que grâce à l’argent issu de l’action de compensation carbone.
• Pas de double comptage : les réductions d'émissions carbone sont uniquement compensées par une émission carbone spécifique. Le certificat n'est vendu qu'une seule fois.
• Long terme : les réductions d'émissions carbone doivent être permanentes, c'est-à-dire ne pas se limiter à quelques années.
• Contrôle régulier par des tiers indépendants : la conformité des projets de protection climatique doit être contrôlée à intervalles réguliers par des tiers indépendants tels que TÜV, SGS ou PwC, et les réductions d’émissions carbone doivent être quantifiées rétrospectivement.

Oui, pour le protéger de la corrosion et des germes, le bois est enduit d'huile de lin. Si besoin, vous pouvez renouveler cette couche protectrice à la maison, en utilisant de l'huile végétale de cuisson.

Les taches importantes, comme l'encre, doivent être éliminées le plus rapidement possible avec de l'eau et un savon doux. Comme le bois a des pores ouverts, il n'est parfois pas possible d'éliminer complètement les taches qui ont pénétré en profondeur. Néanmoins, avec le temps, elles peuvent s'estomper ou disparaître complètement.

Oui, il est fabriqué avec du véritable bois (chêne, hêtre ou cerisier) issu de forêts gérées durablement et certifiées FSC®.

Afin d'éviter de consommer des ressources inutilement, notre objectif, pour chacune des pièces du stylo-plume, était de n'utiliser que la quantité de matériau réellement nécessaire. De ce fait, l’épaisseur du corps du stylo a été minimisée, ce qui le rend plus léger. Cette légèreté rend par ailleurs le stylo très agréable à prendre en main et à utiliser. 

STABILO Grow est un produit durable et de haute qualité qui, nous l’espérons, vous accompagnera pendant longtemps. Cependant, lorsque vous ne pourrez plus écrire avec, il devra être jeté avec les déchets ménagers pour une destruction thermique.

À ce jour, il n’est malheureusement pas encore possible de recycler ce produit. Nous avons pu pérenniser les nouveaux composants développés pout STABILO Grow afin de permettre son recyclage à l'avenir, mais l'économie circulaire n'a pas encore atteint le point où les produits peuvent être retournés à STABILO. Nous continuons à travailler sur ces questions pour améliorer encore nos produits et les rendre toujours plus respectueux de l'environnement.

Cette question est un peu compliquée et peut facilement prêter à confusion.

Le terme "bioplastiques" est utilisé à la fois pour les plastiques biosourcés - dont la production est basée sur des matières premières renouvelables d'origine naturelle - et pour les plastiques biodégradables ou compostables. Cependant, les bioplastiques ne sont pas toujours les deux. Il existe des bioplastiques compostables qui utilisent des ressources fossiles comme matières premières, et il existe aussi des bioplastiques basés sur des matières premières renouvelables qui ne sont pas dégradables. Ainsi, le terme précis pour désigner le matériau utilisé dans la fabrication du stylo-plume STABILO Grow est "polymère biosourcé".

Nous avons délibérément choisi de ne pas utiliser de matières premières à base d'amidon de maïs ou de canne à sucre, car nous voulons exclure tout problème de compétitivité avec d'éventuelles substances alimentaires. Les matières premières renouvelables utilisées dans les composants plastiques du stylo-plume STABILO Grow sont les coques de graines de tournesol, la cellulose et le tall oil. Ces trois matières premières sont des résidus de la fabrication d'autres produits. Cette approche permet de trouver une utilisation à ces déchets, tout en assurant une utilisation encore plus judicieuse du matériau de base (bois ou graines de tournesol).  

La production du bioplastique utilisé dans la fabrication de STABILO Grow est basée sur des matières premières renouvelables, à savoir le tall oil et la cellulose, tous deux obtenus à partir de bois durable et certifié. Cependant, le bioplastique n'est pas biodégradable ou compostable. Pour un produit que vous tenez régulièrement en main et que vous allez utiliser pendant des années, c'est le meilleur choix possible. En effet, pour être biodégradable, un plastique doit être sensible à l'humidité et aux bactéries - ce qui n'est pas une caractéristique souhaitable pour un stylo-plume.

Étant donné que STABILO Grow est composé de plusieurs parties, fabriquées à partir de différents matériaux et reliées entre elles de manière permanente, il devra être jeté avec les déchets ménagers pour une destruction thermique, c'est-à-dire incinéré dans une usine de valorisation énergétique des déchets.

Les bioplastiques fabriqués à partir de matières premières renouvelables - comme les plantes - génèrent beaucoup moins d'émissions carbone que les plastiques fabriqués à partir de matières premières basées sur des ressources fossiles. Ils préservent également les rares ressources pétrolières. Pendant leur croissance, les plantes absorbent le CO₂ et le stockent, et ce dernier n'est pas libéré lors de la production du plastique. Les bioplastiques ont donc une empreinte carbone nettement plus faible et contribuent à réduire les gaz nocifs pour le climat.