En juillet 2024, les pompiers de Vendée entendent au téléphone une petite voix leur dire « Bonjour, maman elle ne peut plus se réveiller. Je m'appelle Shannon et j'ai quatre ans. Elle s'est endormie et elle est tombée » a-t-elle annoncé en début d'appel. Shannon a ensuite réussi à répondre aux questions des pompiers, à donner son adresse et elle a sauvé la vie de sa maman. Incroyable ? Oui… et non. Apprendre à porter secours (APS pour l’acronyme) est au programme du cycle 1 au cycle 3. Et L’Atelier STABILO a trouvé une pépite pour vous aider à l’enseigner.
Un enseignement inscrit dans les programmes scolaires
Comme l’indique le Ministère : « À l'école, les gestes et des comportements adaptés face à une situation de la vie courante sont enseignés dans le cadre du dispositif « Apprendre à porter secours » (APS) du cycle 1 au cycle 3. Le dispositif « Apprendre à porter secours » (APS) favorise laprise d'initiatives et l'engagement de chacun. Il est ainsi essentiel d'enseigner aux élèves, dès la maternelle et tout au long de leur scolarité, les gestes et les comportements adaptés à une situation de la vie courante.
Comme indiqué dans la
circulaire n° 2006-085 du 24 mai 2006, il comporte un apprentissage des principes simples pour porter secours, intégré dans les programmes scolaires et qui tient compte du développement et de l’autonomie de l’enfant ».
Du cycle 1 au cycle 3, APS développe les compétences de l'élève qui :
- Adopte une attitude de prévention.
- Se protège et protège autrui.
- Alerte et intervient.
Prévenir l’accident (en particulier domestique)
Les accidents de la vie courante sont à l’origine de 5 millions de recours aux urgences, plusieurs centaines de milliers d’hospitalisations et plus de 11 millions de blessés en France chaque année (chiffres 2023). Troisième cause de mortalité et première cause de décès chez les enfants de 1 à 14 ans, les accidents de la vie courante font chaque année en France plus de 20 000 morts : une vraie hécatombe silencieuse !
Il est donc absolument essentiel de sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge aux risques que comporte la maison, pour eux, mais aussi pour les autres – les petits frères ou sœurs, les parents - : la piscine, le bain et le sol glissant dans les salles de bains, les produits dangereux de nettoyage, les berlingots de lessive, les chargeurs et prises électriques, les casseroles sur le feu… La liste est longue ! Les parents ne sont pas à l’abri de la chute dans l’escalier.
Apprendre à porter secours dès 3 ans !
Papa ou maman (ou les grands parents) peuvent chuter dans l’escalier mais ils peuvent aussi avoir un malaise plus ou moins grave. Et dans ce cas, un enfant de 4 ans peut-il agir ? Et bien oui ! À l’école, on leur apprend à appeler les secours (le 15, le 17 ou le 18) et à être capable de répondre aux questions du médecin, à donner leur adresse… et ce, dès le cycle 1. Pour les plus grands, ils apprennent aussi les premiers gestes en cas de plaie ou de brûlure, et en cycle 3, on sait mettre une personne en PLS (Position Latérale de Sécurité) et évaluer son état de conscience !
Des ressources pédagogiques pour vous aider
Pour le
cycle 1, c’est
un atelier qui guide les enseignants, avec plusieurs séquences (au choix), de
nombreuses activités pour les enfants et des dessins animés à la fois mignons et efficaces !
Le cartable de Séverine y fait référence sur son blog et souligne, par exemple,
l’intérêt de l’outil qui consiste à apprendre aux enfants à utiliser le téléphone portable (sans code) ou le téléphone de la maison car la démarche n’est pas la même selon l’appareil utilisé ! De plus, les téléphones maisons disparaissent peu à peu et les téléphones portables sont souvent bloqués par des codes de sécurité !
Pour les cycles 2 et 3, deux escapes game adaptés au niveau des élèves sont proposés. Une mission, des énigmes, des dessins animés : en 1 heure, on fait jouer les enfants sur un sujet grave et on révise les notions : détecter les risques et s’en protéger, donner l’alerte, porter secours…
On aime particulièrement le fait d’avoir deux propositions à chaque fois : avec ou sans équipement informatique ; une version tout papier (sans utiliser les dessins animés) est proposée. Une petite carte portant les numéros d’urgence peut être imprimée et distribuée à chaque enfant en « pense bête » à poser sur le réfrigérateur !
Pour télécharger les outils, c’est gratuit, il suffit de donner son mail.
Conclusion ? Shannon a sauvé la vie de sa maman grâce à ce qu’on lui a appris : donner l’alerte. Un bel apprentissage que voilà, non ?