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Les devoirs : comment gérer ce temps fort de la journée ?

14 septembre 2023

C'est l’heure des devoirs et ce n’est pas toujours facile !

La rentrée est là et peut-être que Junior va avoir un agenda avec des devoirs à faire à la maison… Si, pour certains, ce temps d’apprentissage des leçons (poésie, tables de multiplication…) se fait de manière autonome et sereine, pour d’autres, c’est… compliqué. Comment aider votre enfant et éviter que ce moment ne devienne une foire d’empoigne qui vous laisse avec 22 de tension et lui ou elle en larmes ? 

1. On lui laisse le temps de décompresser

Votre enfant, comme vous, a besoin de souffler en rentrant d’une longue journée de travail ! Même si (et même surtout) votre enfant est en difficulté, laissez-le prendre tranquillement son goûter, vous parler et pas forcément vous parler de l’école et de ses notes. Laissez-le jouer, se reposer, dessiner, courir (s’il n’est pas 18h30). Il faut compter une bonne heure de repos (repos peut vouloir dire activité physique : il a besoin de décharger cette énergie contenue en classe) avant de se mettre aux devoirs. On fixe avec lui une limite dans le temps pour le responsabiliser. 

2. On fixe une heure pour s’y mettre (et on s’y tient)

Laissez-lui le choix entre deux ou trois choix d’heures pour se mettre aux devoirs et responsabilisez-le : « C’est toi qui choisis mais quand il est l’heure, je t’appelle et tu fais tes devoirs sans négocier ! »

3. Laissez-le choisir par quoi commencer

Là encore, le but est de le responsabiliser et de ne pas le décourager : au moment des devoirs, certains enfants vont souhaiter faire de suite ce qu’ils n’aiment pas trop ou, au contraire, faire d’abord ce qu’ils aiment. Ce sont eux qui décident (mais il faudra tout faire) !

4. Combien de temps ? 

C’est vraiment une question de rythme de l’enfant mais il est essentiel de savoir que le temps de concentration d’un enfant de CP est d’un quart d’heure maximum (laissez-le souffler après ce temps-là si vous n’avez pas fini) et de trois quart d’heure pour un étudiant

Intégrer cette donnée (scientifique) peut lui changer la vie lorsqu’il sera plus grand. Sans pause, au-delà de trois quart d’heure d’apprentissage, le cerveau ne retient plus ! Plus d’une demi-heure de devoirs en primaire et plus d’une heure en collège (tous les jours), c’est beaucoup. Peut-être a-t-il du mal à retenir ? Dans ce cas, on peut essayer d’utiliser sa mémoire visuelle ou le faire dessiner ! Vous trouverez sur L’Atelier STABILO de nombreux articles pour apprendre autrement, et notamment en couleurs !

5. L’aider jusqu’où ?

C’est à vous de doser mais évidemment, vous ne pouvez pas faire et apprendre à sa place… Si vous voyez qu’il peine, en revanche, vous pouvez lui proposer de l’aide : chercher les définitions dans le dictionnaire pendant qu’il fait son addition, découper les étiquettes qu’il va coller, etc… L’aider à faire son exposé ne mettra pas en péril sa scolarité non plus… Par contre, il est important que ce ne soit pas une corvée pour vous car votre enfant le ressentira et cela peut générer des conflits, justement. Vous avez le sentiment qu’il n’a pas compris la leçon ? Restez zen, expliquez-lui à nouveau en utilisant des mots simples. Quoi qu’il en soit : il n’est pas de votre rôle d’ajouter des devoirs pour consolider des choses que vous considérez comme mal acquises…

6. Faire autrement plutôt que faire plus

Votre rôle n’est pas de refaire la leçon ou de (faire) faire plus mais plutôt :

  • Lui faire découvrir d’autres façons d’apprendre (une poésie en musique, c’est tout de suite plus facile, essayez, vous verrez !).
  • Lui montrer comment planifier ce que l’on a à faire avant de commencer.
  • Lui apprendre à rechercher ses propres solutions.
  • Vérifier son travail lorsqu’il a terminé.
  • Lui apprendre à se connaître, à se débrouiller, à se dépasser.
  • ET SURTOUT l’encourager, le féliciter !

Sur L'Atelier STABILO, vous trouverez de nombreuses réponses pour l’aider à apprendre

7. Euh, je n’ai pas du tout le temps…

Papa et maman travaillent et travaillent tard. On ne culpabilise pas, c’est ainsi. Il va falloir lui faire confiance : que ce soit à l’étude, avec sa « nounou » ou seul à la maison quand il sera plus grand ! Car se mettre à faire les devoirs à 19h15 quand on est en CE2, c’est inutile d’y songer. Par contre, vous pouvez prendre un petit temps pour lui poser des questions après dîner sur ses devoirs, ce qu’il a fait et a du faire, s’il veut réviser avec vous un petit peu… Et le week-end, prenez une heure avec lui ou elle pour faire le point sur la semaine, ses méthodes de travail, anticiper un exposé ou un gros devoir, une interrogation...

Et puis… on se prépare psychologiquement !

Si on vous dit que certains enseignants ou grands pédagogues galèrent avec leurs propres enfants, ça vous rassure ? Un peu tout de même, non ? Suivez bien nos conseils plus haut (notamment la pause !) puis préparez-vous mentalement. Il faut juste être et rester calme… Votre stress, votre fatigue de la journée, votre envie de finir vite, vos angoisses sur son avenir, ses notes, sa réussite, il ressent tout. Et c’est là que ça part en conflit…

S’il n’a pas compris, on ne s’énerve surtout pas. Ce n’est pas de sa faute et surtout pas de la vôtre (parfois, souvent, c’est le sentiment qu’on a…). On lui explique (si on y arrive ! sinon, on en parle à l’enseignant) : soyez simple et concret. Par exemple, expliquer des fractions avec un gâteau, des soustractions avec des bonbons, des mesures dans la cuisine avec votre verre mesureur ou des produits alimentaires… vous y avez pensé ?

  • Il rechigne, chouine, s’énerve. À vous de rester calme… ne hurlez pas, ne menacez pas mais restez ferme. Plus il fera sa « tête de lard », plus ce sera long… Autant faire preuve de bonne volonté…
  • Il s’agite, veut aller boire, faire pipi, manger. 10 minutes se sont écoulées ? Laissez-le faire une pause. Sinon, on finit ce qu’on a commencé et ensuite on va boire. On n’est pas en classe mais tout de même… il doit tenir 10 minutes concentré sur ses devoirs.
  • S’il sait sa leçon à la maison, il est peut-être nécessaire de lui rappeler que le but est de la savoir le jour J : « Bravo, demain, tu pourras réussir de la même manière ! »
  • S’il se trompe, on l’encourage (et non, on ne hurle pas) : « C’est bien que tu fasses la faute avec moi, on corrige ensemble, demain, tu auras tout juste ».
  • Il est important de s’intéresser à la faute : « Pourquoi écris-tu ceci ? ». L’enfant est souvent « logique » dans son erreur et cela permet de mettre le doigt sur des incompréhensions.